Pourquoi le stress fait grossir – Le Point

3123429-jpg_2761111_652x284Alors que le stress aigu entraîne la perte brutale de l’appétit, un stress moins intense et plus durable aboutit au résultat contraire chez 70 % des personnes concernées. Le sujet intéresse évidemment tous les chercheurs qui travaillent sur la nutrition et qui aimeraient mieux comprendre les mécanismes en jeu afin d’aider les personnes touchées à mieux maîtriser leur poids et, également, à réduire leur stress sous-jacent. Dans son dernier numéro,

Les auteurs de cet article rappellent, tout d’abord, que toute menace de danger immédiat entraîne un stress aigu, à l’origine d’une chaîne de réactions bien particulières dans notre cerveau. Cela commence par l’envoi d’un signal à plusieurs systèmes, dont le système hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), et l’activation d’hormones spécifiques. Ce qui déclenche une cascade d’événements en vue de préparer le corps à l’action. Par exemple, le glucose (sucre) est mobilisé pour alimenter les muscles et le cerveau, les sens sont renforcés, le coeur bat plus rapidement et la respiration s’accélère. « Ce phénomène communément appelé réaction a évolué comme un mécanisme de survie nous permettant de réagir rapidement aux événements qui mettent notre vie en danger », peut-on lire. Au niveau des hormones, l’adrénaline et le cortisol augmentent rapidement, là encore pour aider l’organisme à faire face. Mais dès le danger écarté, elles retombent aussi vite à leur taux de base.

En revanche, lors de stress chronique, la menace est toujours présente, ou vécue comme telle. Le cortisol reste sécrété à un niveau supérieur à la normale « et l’organisme peut ne pas revenir à un état d’homéostase [c’est-à-dire un état sain de repos] », précisent les spécialistes. Cela peut avoir de graves conséquences pour la santé. Les systèmes immunitaire, cardiovasculaire et central nerveux sont particulièrement concernés.

Les répercussions sont aussi réelles sur le poids, et cela pour une raison simple : le système HHS de réaction au stress partage les mêmes voies nerveuses que le contrôle des apports alimentaires. « Les hommes et les femmes en bonne santé ayant une réactivité accrue du cortisol en réaction au stress [dans le cadre d’études en laboratoire] présentent une obésité abdominale plus importante, tout comme les personnes ayant des niveaux plus élevés de cortisol matinal [ce qui est un symptôme de stress lié au travail et à la vie quotidienne], par rapport aux sujets témoins », explique Food Today.

Le fait de diminuer son niveau de stress pourrait-il permettre de combattre les problèmes de surpoids ? Les auteurs de cet article ne sont pas loin de le penser. Pour eux, les programmes de pleine conscience, basés sur des techniques qui interrompent les schémas de pensée, les émotions et les comportements habituels, aident « les personnes à percevoir leurs signaux internes [en reconnaissant la faim et la satiété, les émotions et les signaux externes], plutôt que de s’appuyer sur des réponses apprises ». Selon une récente analyse, 86 % des études signalent des améliorations des comportements alimentaires ciblés. « Non seulement cette approche peut améliorer les choix alimentaires et aider à maîtriser son poids, mais elle réduit également le stress sous-jacent », concluent-ils

 

D’après l’article de Pourquoi le stress fait grossir – Le Point

 

 

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